L'Atelier de Fabrication
L’atelier de tissage de la Scourtinerie, ce sont 11 machines, toutes conçues par la famille Fert, et dont la plus ancienne encore en activité date de 1900. La plus récente date quant à elle des années 1960.
Les machines, reliées par des grands axes et des courroies, ont fonctionné avec la force motrice de l’eau du canal jusque dans les années 50.
Dans l’atelier, ce sont également 5 artisans scourtiniers qui tissent au quotidien et finissent à la main les scourtins qui seront vendus soit sur place à la boutique, soit expédiées en Europe et dans le monde entier.
Et l’entreprise n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin ; Sophie, l’arrière arrière petite fille du fondateur a rejoint les effectifs en 2014 et assure ainsi la succession au sein de cette fabrique artisanale unique en France.
Visiter l'Atelier
Tout au long de l'année, l’atelier est en visite libre et gratuite (non guidée), pendant les horaires d’ouverture de la boutique et du musée.
Visites guidées
De septembre à mai, du lundi au vendredi, de 9h à 11h et de 14H00 à 17H00.
Atelier restreint aux visites des groupes durant la saison estivale (juin, juillet et août), négociable selon les disponibilités.
Tarifs :
10 à 20 personnes : 5€ / personne
21 à 30 personnes : 4.5 € / personne
31 à 40 personnes : 4 € / personne
Si plus de participants, il faut faire deux groupes à deux horaires différents avec 30 minutes d'écart minimum.
Attention : Les bus ne peuvent pas accéder directement à la cour de la Scourtinerie. En raison d'un espace limité et de la présence d'autres véhicules, le demi-tour n'est pas possible.
La fabrication d'un Scourtin
Pour mieux préparer votre visite, nous vous invitons à découvrir les étapes de fabrication des Scourtins ci-dessous.
1
Teinture
Les écheveaux en fibre de noix de coco sont teints sur place dans une gamme de 15 couleurs. Frédérique les suspend dans la cour de la Scourtinerie. Puis elle les entrepose dans une dépendance à coté de l’atelier et les classe par couleur.
2
Installation des aiguilles
Les broches en acier sont fixées sur une roue, en nombre impair pour tisser la trame du Scourtin.
3
Bobinage des écheveaux
Depuis toujours, la famille Fert se fournit en corde de fibre de coco dans l’état du Kerala , au sud de l’Inde. Cette corde est filée à la main et sélectionnée pour sa grande qualité. A l’atelier elle est mise en bobines afin de faciliter sa prise en main pour le tissage.
4
Tissage
Le démarrage se fait à la main avant que l’électricité prenne le relais. La machine à tisser réalise la trame au son d’un cliquetis régulier des broches qui travaillent. Suivant l’inspiration ou la commande, le tissage sera soit uni soit multicolore, charge au tisserand d’alterner les bobines de fils pour créer des motifs différents.
5
Retrait des aiguilles
Tout en consolidant le tissage, la machine appelée “tireuse” enlève les aiguilles, lesquelles sont par cette action remplacées par le fil de chaîne.
C’est la dernière étape où une machine assiste le travail manuel.
6
Finition manuelle
Pour finaliser le Scourtin, pas de machine, mais la main experte des Scourtiniers. Le centre du tapis est terminé à l’aide de crochets et d’aiguilles. Cette étape permet de conserver le scourtin de forme traditionnelle ronde ou bien de le rendre ovale en travaillant le centre du tapis de droite à gauche avec le crochet.
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Teinture
Les écheveaux en fibre de noix de coco sont teints sur place dans une gamme de 15 couleurs. Frédérique les suspend dans la cour de la Scourtinerie. Puis elle les entrepose dans une dépendance à coté de l’atelier et les classe par couleur.
2
Installation des aiguilles
Les broches en acier sont fixées sur une roue, en nombre impair pour tisser la trame du Scourtin.
3
Bobinage des écheveaux
Depuis toujours, la famille Fert se fournit en corde de fibre de coco dans l’état du Kerala , au sud de l’Inde. Cette corde est filée à la main et sélectionnée pour sa grande qualité. A l’atelier elle est mise en bobines afin de faciliter sa prise en main pour le tissage.
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Tissage
Le démarrage se fait à la main avant que l’électricité prenne le relais. La machine à tisser réalise la trame au son d’un cliquetis régulier des broches qui travaillent. Suivant l’inspiration ou la commande, le tissage sera soit uni soit multicolore, charge au tisserand d’alterner les bobines de fils pour créer des motifs différents.
5
Retrait des aiguilles
Tout en consolidant le tissage, la machine appelée “tireuse” enlève les aiguilles, lesquelles sont par cette action remplacées par le fil de chaîne.
C’est la dernière étape où une machine assiste le travail manuel.
6
Finition manuelle
Pour finaliser le Scourtin, pas de machine, mais la main experte des Scourtiniers. Le centre du tapis est terminé à l’aide de crochets et d’aiguilles. Cette étape permet de conserver le scourtin de forme traditionnelle ronde ou bien de le rendre ovale en travaillant le centre du tapis de droite à gauche avec le crochet.
ENTREPRISE
FRANÇAISE
ENTREPRISE DU
PATRIMOINE VIVANT
SAVOIR-FAIRE
ANCESTRAL
RESSOURCE NATURELLE
ET DURABLE
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