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Notre Histoire

La Scourtinerie est unique en France. Elle a été fondée en 1882 par Ferdinand et Marie Fert. En 1892,  Ferdinand Fert dépose le brevet de la première machine à tisser les Scourtins.


Le grand gel de 1956 a cependant conduit l’entreprise à se reconvertir. Georges et Alain Fert, respectivement fils et petit-fils de Ferdinand Fert, eurent l’idée salvatrice de décliner les Scourtins en dessous de plat, tapis et paillassons.


Frédérique Fert, fille d’Alain Fert, rejoignit l’entreprise en 1988. Son frère Arnaud, à son tour, en 2000 et Sophie Villeneuve Fert, fille de Frédérique et arrière arrière petite fille de Ferdinand, en 2014. Cela fait aujourd’hui 5 générations que la famille Fert tisse des Scourtins.

1882

Création des établissements Fert


À l’origine implantée dans le centre de Nyons, la Scourtinerie s’installe rapidement dans l’imposante bâtisse qu’elle occupe encore aujourd’hui, une ancienne magnanerie. 

Ferdinand et Marie Fert sont alors tisserands à Nyons et c’est en 1892 que Ferdinand Fert invente et brevète une nouvelle machine permettant le tissage mécanique des scourtins à l’aide de fil en fibre de coco. Ces nouveaux scourtins peuvent être lavés et réutilisés plusieurs années. Le succès est au rendez-vous.

1956

Le gel de 1956


Le gel des oliviers de Provence en 1956 ruine de nombreux oléiculteurs de l’époque et, par voie de conséquence, la Scourtinerie qui n’a alors plus d’utilité.

Durant ce terrible hiver, le gel fait éclater l’écorce de la plupart des oliviers. Ils sont arrachés et remplacés par de la vigne et des abricotiers qui produisent plus vite.  Il fallut des décennies avant que l’activité oléicole se relance. La ville de Nyons comptait auparavant 10 moulins à huile mais 1 seul a survécu à cette période tristement célèbre. Par ailleurs, les événements en Algérie désorganisèrent  la production d’huile d’olive et les commandes de scourtins s’arrêtèrent soudainement.

1956

L’idée de génie de Georges Fert


Georges Fert remarque alors que beaucoup de gens utilisent les Scourtins usagés comme des paillassons. Il a l’idée salvatrice de transformer les scourtins destinés à l’huilerie en objet de décor et d’ameublement tout en utilisant les mêmes machines. Le «  Scourtin de Provence » est né.

1958

Le « coup de pub » inattendu


Merci à Jacques Tati ! En effet, le cinéaste a boosté la vente de tapis de la Scourtinerie. Dans son film « Mon Oncle », la maison est décorée de façon moderne avec des Scourtins en guise de paillassons en « pas japonais ».

1979

L’ouverture de la boutique


En 1970, Alain Fert, petit fils de Ferdinand et Marie Fert, intègre l’entreprise familiale. Il crée en 1979 la boutique de vente où l’on retrouve aujourd’hui les scourtins mais aussi des produits locaux et de l’artisanat indien.

Toujours circulaires et en fibre de coco, ils se déclinent désormais en dessous de plat, paillassons et tapis aux couleurs éclatantes dont les diamètres vont de 25 cm à 2.5 mètres.

2013

Le musée ouvre ses portes


Frédérique et Arnaud Fert décident de créer un musée retraçant l’histoire familiale et l’évolution de la fabrication du Scourtin, aujourd'hui sur 140 ans et 5 générations.

2017

Création des Ombrières


En 2017, Arnaud Fert a l'idée d'utiliser la fibre de coco dans un tissage croisé pour en faire des toiles et voiles d'ombrage.

La fibre de coco étant très résistante aux intempéries, imputrescible et offrant une très faible prise au vent, les Ombrières de la Scourtinerie rencontrent un succès immédiat.

2024

Les Ombrières de Provence 


Les célèbres Ombrières, imaginées et créées en 2017 par La Scourtinerie, deviennent Les Ombrières de Provence by La Scourtinerie. Cette nouvelle identité célèbre notre savoir-faire, notre attachement à la Provence, et notre engagement à sublimer vos moments sous nos toiles et voiles d’ombrage en fibre de coco.

Face au succès grandissant de cette création emblématique, nous avons choisi de lui donner une nouvelle impulsion. Sous la direction d’Arnaud Fert, 4ème génération de La Scourtinerie et créateur de cette solution d’ombrage 100% naturelle, Les Ombrières de Provence deviennent une entreprise à part entière.

La Scourtinerie et Les Ombrières de Provence poursuivent chacune leur chemin avec des projets passionnants, tout en restant unies par leur histoire et leur savoir-faire uniques. Vous pourrez retrouver Les Ombrières de Provence dans la boutique de La Scourtinerie à Nyons.

Aujourd'hui …

Pérenniser la qualité des scourtins


Frédérique Fert et Sophie Villeneuve Fert, arrière et arrière arrière petites filles de Marie et Ferdinand perpétuent aujourd’hui la tradition familiale dans la manufacture ancestrale. Sophie représente désormais la cinquième générationLa Scourtinerie, dernière fabrique de scourtins de France, coule des jours paisibles au bord de L’Eygues.

Depuis quelques années, le Scourtin retrouve sa fonction première de filtre. Si la production reste en majorité du Scourtin d’ornement, avec le retour des pressoirs artisanaux, le Scourtin version filtre à huile est à nouveau tissé.

Depuis toujours, la priorité est donnée à la qualité des produits, à la préservation et à la transmission de ce savoir faire.

Nouveau ! 

Le livre "La Scourtinerie, une aventure familiale et artisanale depuis 1882" est enfin disponible ! 

Le livre "La Scourtinerie, une aventure familiale et artisanale depuis 1882".
Une entreprise française.
ENTREPRISE
FRANÇAISE
Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.
ENTREPRISE DU
PATRIMOINE VIVANT
Un savoir-faire ancestral.
SAVOIR-FAIRE
ANCESTRAL
La fibre de coco, une resource naturelle et durable.
RESSOURCE NATURELLE
ET DURABLE
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